RAW

euh non pas de titre. pas de majuscule non plus.

J’en ai marre de vivre. Encore une fois je suis tellement déçu⋅e par moi même. J’essaie pourtant de me raisonner, je sais que tout est voué à l’échec, mais j’arrive pas à retirer ce qu’il reste d’espoir en moi.
Ce matin, je me disais que je voulais écrire un truc à propos de mes non-perspectives d’avenir.
J’arriverai à rien dans la vie. Je me le prouve encore, je n’ai pas les capacités nécessaire pour gérer une simple tâche. Mais en même temps je suis pas encore assez désespéré⋅e pour me suicider. Donc je dois continuer à vivre.
Comme je sais rien faire et j’ai pas envie d’apprendre, je vais m’amuser. Et là c’est le moment où la dépression te rappel que la joie c’est pas à ton niveau. Tant pis.
Ce que j’aime moi, et déteste aussi, ce sont les gens. J’aime les comprendre –enfin essayer– les écouter. Parfois je me dis que je pourrais leur parler et laisser quelque chose en eux. Je sais pas quoi, un petit morceau de moi qui les accompagnera. Comme ça ça sera comme si je vivais.

J’aimerai vraiment trouver le courage de me tuer un jour. C’est qu’un mauvais moment à passer, comme quand on enlève une écharde. Ça pique un instant mais ensuite on se sent mieux.

Se considérer mort⋅e et sans avenir à un intérêt : on ne se souci plus de rien. Les morts s’en foutent des vivants. Rien n’est important, rien n’est grave, puisqu’on est mort. Si quelqu’un cri, fait des reproches, il suffit d’ignorer. Ça n’existe pas, ça n’est pas réel. Ça n’a pas d’importance. Ce que subit le corps n’a pas d’importance. C’est une denrée périssable, de la poussière en puissance.
Demain je vais me faire engueuler parce que je n’ai pas fait mon travail. C’est pas grave. Il suffit de se réfugier dans soit et attendre que le calme reviennent. Si ça se trouve, ça n’existe pas.

Faudra que je fasse un écrit sur mon manque de sommeil.

J’espère ne plus jamais vous présenter ma prose (comme c’est bien dit #Rimbo),

Missy.