RAW

Le vent se lève, il est temps de mourir.

Cyberescpace, 30-08-2015, 23:30 UTC

Insérez ici une formule de politesse,

Ça serait bien de mourir. Ici. Maintenant. Je suis dans mon lit, mon ordinateur
est posé sur mes genoux. Il n’y a pas un bruit dans la pièce à part le bruit
du clavier. Je viens de finir Le vent se lève. J’écoute encore le générique.
Si j’étais dans un film, ou fumeur-euse, j’aurai certainement une cigarette
ou un joint au bout des lèvres. Je tirerais de longue taffes en recrachant la
fumée longtemps. Changement de musique. L’album Between Two World de Maya Filipič.
C’est encore le genre de film qui donne envie de vivre à fond, qui émeut par son
romantisme, je suppose que c’est ce dont il question dans le film, qui délivre
un message de paix.
Je sais que je ne vivrais jamais l’amour. Je déteste trop les humains et moi-même
pour ça. Ce me rend triste. Du coup j’ai envie de mourir. Comme à chaque fois que
je regarde un film de ce genre. Je m’identifie toujours un peu, rêve un peu
puis est brisé-e par la réalité. Je ne suis pas ce genre de personne, des
histoires comme ça n’arrivent que dans les films et puis de toutes façons je ne
ressens pas assez pour pouvoir la vivre correctement. J’aimerai tellement
être come ça. Que ma vie se passe de cette manière. Qu’elle soit une longue
tragédie mais que jaborderais avec le sourire parce que je serai de ces
personnages qui de toutes façons sont heureux. Par philosophie. Montée du piano.

Oui c’est un moment de choix pour mourir. Je suis calme et détendu-e. Ça serait
du plus belle effet de s’éteindre maintenant. De sortir dans la rue dans la
chaleur de l’été qui s’en va, toujours la cigarette entre les doigts, traverser
les rues de la ville silencieuse fermer les yeux en marchant sur la route en
croisant les doigts pour qu’une voiture passe, le sourire aux lèvres. Je sais
que je serai content de ma vie. Je n’ai pas accomplit grand chose et ce que j’ai
n’est pas réussis mais c’est pas grave. Je suis dans u de ces moment de sérénité
totale, d’acceptation de tout ce qui peut arriver. La musique, l’écriture et de
longues inspirations m’ont lavé de tout mauvais sentiment. Je vais bien
maintenant. Je suis en paix avec moi même. Rien n’est grave, plus rien n’est
grave. Mes échecs n’ont plus d’importances, les autres n’ont plus d’importance.
Tout va pour le mieux.

Je marcherai encore, dans la campagnes. Je foulerai l’herbe des vergers jusqu’à
la voie ferrée. Je marcherai sur les rails comme le font les enfants sur les
bordures de trotoires, chaque pieds bien devant l’autre, les bras écartés pour
garder l’équilibre. Et la les rails commenceraient à vibrer. Le silence serait
rompu par le tonnerre du train qui arrive. Je continuerais de marcher, les yeux
ouverts, aveuglés par les phares de la locomotives. On entendrait les sifflements
des freins une ou deux secondes puis je serai englouti-e par le monstre de fer.
Je pourrais même avoir cueuilli des fleurs, blanches et humidifiées par la rosé
et les avoir tenu entre les doigts dans mes derniers instants.

Ça serait un belle mort ça.

Mes salutations les plus sincères, [c’est le moment ou je lève mon verre d’alcool fort en faisant un clin d’oeil]

Missy.